LES PEINTRE
dicte eglise Saint-André-des-Arcz, remettant le:tout dés ceremonyes à ce accoustumées à la- discretion de mes executeurs cy après nommez, etaulmosnant du peu de bien.que Dieu m'a conservé jusques à .present, je donne et lègue pour une fois à l'Hostel-Dieu de.Paris la somme de quatre escuz sol, aux prisonniers de la Conciergerie ung escu sol, aux Carmes, Jacobins, Augustins et Cor­delliers, à condition qu'ilz assisteront à mon convoy et service, à chacun desd, ordres deux esculz, et en recompense des services que m'a faict Mathurine Chavasre devant et pendant ma malladie, et pour une fois, je lui donne deux escuz, sans y comprendre les sallaires qui luy seront deubz à cause de ma presente maladdie. En outre, je laisse à l'œuvre de l'eglise S'André, ma parroisse, et pour une fois, la somme de deux escuz, me recommandant aux prières de lad. eglise. Et pour executeurs de ceste mienne dernière vol­lonté,, je nomme Philippes Labbé, mon filz et seul • heritier, aussy maître paintre à Paris, et pour adjoinct Adrien . Barbe, mc tailleur d'habilz aud. Paris, ausquelz et à ung seul pour le tout je donne puis­sance et auctorité' sur tous et ungs chacuns mes biens meubles, presens et advenir, jusques à l'entier accomplissement des points que dessus, voullant et entendant que celluy mien present testament reçoive son entier effect. Voullant en outre et ordonnant, en recongnoissance des bons et agréables ser­vices et offices que m'a faict pendant ma vie et singullièrement en ceste malladie Per­rette Bouquillon, ma belle - fille, qu'elle • jouisse sa vie durant de ceste . maison mienne, en laquelle de present je suis demeuré mallade, sy tant est qu'elle me survive, et mond, filz Philippes Labbé, son
o Qu'est-ce qu'un peintre sur papier? Un aquarelliste? 1 àla' famille de l'artiste bien connu Benjamin Foullon? Ce p
5 (1534-1650).             ..                      89
mary, sans toutesfois qu'elle la .pui.s.se ven­dre, engager ny alliener.          .
Faict aud. Paris, ce vendredi, 2 3e may i6o3, en presence des tesmoings à ce pris et appellez, scavoir : Germain Tronson, notaire du Roy au ..Chastellet de Paris, Eustache Puthomme, me cordonnier à Paris, et Nicollas Lanternier, m0 thailleur aud. Paris, et de me Mathieu Esloy, prebstre vicaire de lad. eglise S' André, demeurant aud. Paris, devant lequel le tout a esté passé et par moy dicté et à moy leu et releu, selon l'ordonnance du Roy, et plus bas est escript ce qui s'ensuict :
Coppye collationnée faicte à l'original de mot à mot et donnée aud. me Philippes Labbé, executeur et heritier dud. Chris­tophle Labbé, pour s'en servir comme de raison; le 5e jour du mois de juing i6o3, led. testateur et tesmoings susnommez ont comme moy signé l'original. Signé : Mathieu Eloy.
Insinué le 3 o décembre i6o5.---(Arch. nat., Y 144, fol. 358.)
137. — Prix Aubry, peintre sur papier, —r-29 avril 160 5.
Donation mutuelle de Prix Aubry, peintre sur papier(1), demeurant à Paris, rue et paroisse S' Sauveur, et de Catherine Foul­lon, sa femme, n'ayant point d'enfants. — (Arch. nat.,Y144,fol. 75.)
Remaiiekelus Quina, peintre du connétable de Lesdiguières.
Voici encore un de ces étrangers venus des Flandres pour chercher fortune à la cour du roi de France, comme nous en avons déjà rencontré
In peintre de miniatures ? La femme de celui-ci appartenait-elle lint resterait à élucider.
ARTISTES PARISIENS.